• Interview, Léonnic Asurgi : un Breton aussi sympathique que talentueux

    Bonjour Léonnic. Ce n’est pas la providence qui m’a guidé vers toi. C’est toi qui m’a trouvé sur la plateforme Simplement Pro, autrement, je l’avoue, honteux, je n’aurais peut-être pas lu Un secret halo de rose, ton livre car la couverture, le titre, bien qu’original, cela ne correspondait pas à mon genre de lectures visuellement. Comment te décrirais-tu d’ailleurs en tant qu’écrivain ?

    Bonjour Chris et merci pour cette opportunité que tu m’offres avec cette tribune. La première question est large ; toutes les suivantes permettront d’y répondre plus précisément. Disons en préambule que j’écris avec mon cœur et ma tête, avec sincérité et malice, pour décoiffer et distraire, tout en essayant humblement de distiller quelques messages subliminaux humanistes et sociaux qui me tiennent à cœur.

    Tu m’as repris sur mon blog en précisent qu’Un secret halo de rose n’était pas ton premier roman. Et en effet, tu avais écrit Moul€ Fric précédemment, que tu avais publié en 2007 si je ne me trompe pas, comment expliques-tu ce grand écart sur la ligne temporelle de ton activité d’auteur ?

    En réalité, le temps est passé si vite. Et je n’ai cessé d’écrire depuis ce premier roman publié en 2007. Tout d’abord, en 2008, une fiction loufoque et quasi pamphlétaire, intitulée Si tu annules tout je reviens, impliquant une personnalité politique (démasquable sans trop de difficultés) qui flirte avec les limites déontologiques et avec la compagne du personnage principal, et refaisant l’Histoire jusqu’à un SMS dont le contenu est le titre du livre. Pour ce texte, j’ai été reçu par le Directeur de collection d’une maison parisienne, j’y ai cru, mais l’essai n’a pas été transformé »« marché et actualité subitement saturés de textes autour de cette personnalité m’a-t-on finalement opposé ; mais je garde un très bon souvenir de ces échanges et me suis autoédité sur Lulu. En 2009, ma nouvelle Personne n’ira cracher sur nos tombes (cette année-là, on rendait hommage à Vian) a été retenue dans le cadre de l’Appel à Textes de SF organisé par les éditions Armada, dont l’objectif était de bâtir une Anthologie sur l’immortalité… mais il n’y a curieusement pas eu de suite après les premières relectures et corrections… à mon grand dam et à celui des treize autres lauréats. Dans ce texte, la monnaie d’échange était l’organe, et  l’immortalité devenait possible pour les plus riches d’entre nous : ceux qui avaient pu acquérir, stocker, placer des cœurs, cerveaux etc… en double voir en triple dans des banques d’organe.

     

    Ensuite, pendant plusieurs années, j’ai participé assidûment à divers concours de nouvelles, le format me convenait bien ; une de mes nouvelles intitulée Entre deux chaises a d’ailleurs été publiée en 2012 par les éditions du Désir dans le cadre d’un Appel à Textes sur le Père Lachaise (Recueil de nouvelles du Père Lachaise, Tome 1), j’ai aussi participé au Pépin, à des concours de poèmes, Short Edition, prix Agostino du polar, un concours sur un week-end autour du thème du courage (avec un texte intitulé Courage against the Machine, d’autres vraiment ludiques où il fallait partir d’une photo,  et j’en oublie… jusqu’à me relancer sur un projet de roman, avec Un secret halo de rose, car il fallait que ça sorte à nouveau, car j’ai eu l’énergie et le temps, car les conditions furent à nouveau réunies. Comme tu vois, j’écris tout le temps, et comme tu sais, ça ne se voit pas tant que pas de publication. De temps à autre je poste des textes sur un blog, pour qu’ils ne soient pas complètement perdus.

    Revenons en arrière. Quand as-tu commencé à écrire ?

    Après m’être fait tout un tas de films dans ma tête (j’ai un naturel rêveur et très imaginatif), je suis passé du ciné à l’écriture, avec constance et engagement, en 2006, à un moment où j’ai rencontré un passage professionnel difficile, et où j’étais en proie à quelques errements existentiels : bref, il m’a fallu combler un vide spirituel et essentiel. Je me suis alors essayé à des chroniques stylées sur l’actualité postées sur un blog pendant plusieurs mois. Mais cela ne m’a pas satisfait. Alors je me suis lancé dans un projet de roman, non autobiographique mais très personnel, Moul€ Fric, publié en 2007 par une maison choletaise, Les 2 Encres (je vivais alors l’Ouest de la France). J’y ai mis en scène 3 personnages aux environnements sociaux-culturels très différents qui finissaient par se ressembler, se cloner mentalement, sous l’effet du moule sociétal et de l’entreprise. L’édition fut une formidable expérience humaine pour moi ! J’y ai rencontré des passionnées du livre, dont une avec qui je suis toujours en contact. Le tirage de 500 exemplaires a été quasi épuisé je crois, ce qui est plutôt chouette, même si mes amis ont joué un grand rôle au départ (pour une centaine d’exemplaires). Le roman a été placé dans la sélection des Livres de Noël de l’Internaute en 2006, a été finaliste des concours du Léon et du premier roman de Draveil, et a reçu quelques critiques positives de presse (Le Berry républicain, Armor…). Depuis, je ne conçois plus de vivre sans écrire, des petits machins, des gros trucs, des bidules, en pièces détachées ou assemblables, recyclables ou pas.

    Si on peut supposer que tu as lu durant ta vie, as-tu entretenu un lien particulier avec la lecture au cours de ton enfance ? Quelques auteurs t’ont peut-être marqué ? Des genres de prédilection ?

    J’ai lu dans mon enfance, mais sans zèle particulier ; je l’ai consacrée à un fantasme : devenir joueur de tennis professionnel. J’ai échoué sur ce plan-là, plutôt loin du but, mais ça m’a dévoré au sens propre (la majeure partie de mon temps) et au figuré (ça a fini par m’abîmer la hanche). Alors j’ai lu bien sûr, ce qu’il fallait lire, mais aussi des textes à intrigues ou polars (enfant, les incontournables Daudet, La Fontaine, clubs des 5, puis, ado, A Christie, Boris Vian, Barjavel…), j’ai lu Pagnol aussi, et, davantage que le style ou l’intrigue, les romans qui m’ont vraiment marqué dans mon enfance furent les odyssées exceptionnelles : Vendredi ou la vie sauvage,  Croc-Blanc et Naufragé volontaire d’Alain Bombard, que je cite d’ailleurs dans Un secret halo de rose.  

    En revanche, depuis la fin de mes études (scientifiques), je lis vraiment passionnément et intensément. Essentiellement des romans contemporains. Je papillonne d’un style à un autre, en fonction de mon humeur du moment, comme tout lecteur j’imagine : en période sombre, je recherche des sources de réconfort et de la légèreté, et en période plus exaltée, j’ai besoin d’arduité. Quand un écrivain m’a emporté une fois avec une intrigue et un style, alors je deviens manichéen et lis l’ensemble de son œuvre. Mes auteurs de prédilection dont je guette les sorties : Jean-Paul Dubois, Olivier Adam, Michel Houellebecq, Philippe Djian. J’aime aussi beaucoup les textes de Delphine de Vigan, Nicolas Fargues, Tonino Benacquista. Cet été, j’ai découvert Au fond de l’eau de Paula Hawkins et Cataract city de Craig Davidson, deux romans exceptionnels. Quand j’ai besoin de me divertir, je peux prendre beaucoup de plaisir à lire des auteurs estampillés grand public comme Douglas Kennedy, Joël Dicker. Ou des polars de JC. Grangé ou B. Minier. J’adore les pavés de Jonathan Franzen, j’ai eu un coup de cœur pour un thriller, La ferme de Tom Rob Smith et pour Chaos calme de S Veronesi. Quand j’ai de la force, je peux aussi me plonger dans des textes plus personnels ou profonds, comme l’abolition de Robert Badinter. Charlotte de David Foenkinos m’a stylistiquement emporté. Certains compositeurs me font aussi vibrer, je frissonne et ressens des émotions intenses quand j’écoute Mokaiesh (que j’ai cité au début du roman), Dominique A, les derniers Arthur H, J Cherhal, la Grande Sophie, Camille, O Ruiz, E Loizeau, Noir Désir, Lavilliers, Bashung, Grand Corps Malade, Eddy de Pretto, Saez...

    Chaque auteur possède une source d’inspiration qui lui est propre. Certains ont besoin d’expier leurs souffrances quand d’autres rêvent de s’évader de notre monde. Quelle est ton étincelle ?

    J’essaie de ne pas expier mes souffrances dans mes écrits, tout au moins dans ceux qui sont destinés à être lus, car ce serait malveillant, et je ne ressens pas non plus le besoin de m’évader de mon quotidien ; mon moteur, c’est curieusement et tout simplement un besoin fort presque physiologique et irrationnel d’expiration, après l’Inspiration. Qui se manifeste sans prévenir. Un signal qui passe au vert. Un besoin subit (et subi) que ça sorte, de défendre une ou des causes, de transmettre un message, d’amuser, de choquer parfois, de titiller ; et de vivre une nouvelle aventure passionnante.

    Comptes-tu t’inscrire dans un genre spécifique et te plier aux règles parfois restrictives de certains univers ou bien envisages-tu de nager dans l’océan littéraire comme un électron libre n’écoutant que sa fibre intérieure ?

    Je navigue au quotidien dans un monde pétri de contraintes technico-financières, alors, non, je ne suis pour l’instant disposé à aucune concession dans mon cocon créatif.

    Un secret halo de rose n’est pas un choix de titre banal. Bien évidemment, il faut avoir lu le livre pour le comprendre. Toutefois, une question me brûle les lèvres. As-tu pensé à ce titre avant d’écrire ton roman ou une fois que tu l’avais rédigé et que tu avais donc tous les éléments à ta disposition pour te permettre de prendre la meilleure décision possible ?

    Halo de rose, je l’avais dès le début ; en revanche, j’ai longtemps cherché le nom épithète pour doubler le sens du titre. Et j’ai convergé sur secret, à la toute fin du récit.

    La psychologie est présente dans ce roman, et en particulier la science subtile qui semble lier un thérapeute à son patient. As-tu effectué des recherches ou puisé dans ton vécu personnel pour matérialiser ce dialogue docteur-malade ou as-tu simplement fait confiance à ton imagination et à ton intuition ?

    L’imagination m’a guidé vers des recherches plus approfondies. Je n’ai pas (encore) de vécu personnel dans ce domaine, peut-être par peur de fouiller et des conséquences que cela aurait de remuer trop de choses. Mais j’ai vraiment infléchi mon positionnement sur la Psychologie et n’affirme plus catégoriquement que je n’y aurai jamais affaire (plus jeune, par ignorance, je considérais cette « discipline » comme l’affaire de fous… et maintenant, presque comme l’affaire de tous).

    Mine de rien, et en dépit de sa couverture colorée, Un secret halo de rose est un livre qui parle longuement d’un sujet funeste, la mort. Et dans un contexte bien précis avec une raison qui fait souvent débat au sein de notre société et à l’occasion de réunions de famille le dimanche midi : les accidents imputés à la consommation d’alcool. Je n’ai pas envie de remuer le couteau sous la plaie, ou plus précisément la bouteille dans le bar, mais peut-on voir dans ce personnage hanté par la culpabilité un écrivain qui exorcise des plaies résultant de la vie réelle ?

    Non, par chance, je n’ai pas été confronté à cette situation dramatique dans mon cercle familial ou d’amis.

    Entre nous, en tant qu’amateur de foot et en particulier de l’OM, la séquence au bar avec le match de la remontada en arrière-plan, était-ce vraiment nécessaire ?

    Scénario oblige, il me fallait un événement rassembleur qu’un des personnages pourrait utiliser afin de masquer le véritable mobile de sa présence à cet endroit. J’ai choisi celui-là, car il s’est imposé dans l’actualité au moment où j’écrivais ce passage. Et aussi car j’ai vraiment vibré en regardant les deux matchs, même si ne suis pas supporter du PSG (suis nostalgique des années OM entre 88 & 93… allez, je l’avoue, en coupe d’Europe, je suis chauvin et j’ai supporté inconditionnellement Bordeaux, Auxerre, Lyon, Toulouse, Nantes lors de leurs épopées).

    As-tu utilisé un plan soigneusement détaillé pour construire ta fiction ou t’es-tu laissé guider par ton intuition pour broder au fur et à mesure que tu donnes vies à des chapitres et à des personnages ou à des situations auxquels tu n’avais pas forcément pensé ?

    Les trois parties majeures (« L’autopsy vile », « l’odyssée leste », « la traversée satanique ») étaient les fondations du récit, définies au tout début ; et à l’intérieur de chacune d’elles, j’ai bien sûr brodé et tiré les ficelles au fil de l’écriture.

    En-dehors des thèmes que tu as abordés dans ta fiction, il faut reconnaître que tu as apporté un soin particulier à la forme de ton texte. Métaphores, jeux de mots, comparaisons, et j’en passe, tu nous as offert un vrai festival de maîtrise de la langue française, parfois au détriment de l’intrigue, de mon point de vue de lecteur. Es-tu exigeant sur le plan du vocabulaire et de la syntaxe ou bien est-ce simplement naturel chez toi ? En somme, tu écris comme tu penses ?

    Je peux devenir fou en cherchant un mot, je ne peux écrire sans dictionnaire des synonymes accessible et, oui, j’en fais peut-être un peu trop. Je suis attaché aux cultures régionales, aux langues locales, à tel point que l’hégémonie de la langue anglaise m’effraie, c’est une atteinte majeure à la Culture (qui connaît Glenmor aujourd’hui ?), même si les traducteurs réalisent des prouesses. Alors, je reconnais qu’il m’amuse de concevoir des phrases qui ne sont pas traduisibles (dont la traduction ne pourrait avoir le même sens ou impact dans une autre langue).

    Et aussi, je me mets beaucoup de pression sur chaque phrase pour une raison idiote : j’ai toujours pensé qu’il fallait taper à l’œil d’un éditeur qui lirait en diagonale ou ouvrirait une page au hasard… mais pour le lecteur qui lit le texte dans son intégralité, je reconnais que cela peut être surprenant, voire déconcertant.

    Tout ceci étant dit, dans Un secret halo de rose, cette exubérance stylistique sert l’intrigue et la chute (et je trouve, que cela encourage une deuxième lecture J)

    Si je ne me fourvoie pas, Un secret halo de rose a été édité par une petite maison qui a pour but de promouvoir des auteurs indépendants : Prem’Edit. Peux-tu nous en dire davantage et nous expliquer brièvement le fonctionnement de la maison en évoquant notamment les différentes formes de soutiens qu’elle a pu t’apporter dans la finalisation de ton roman ?

    Déjà, le fait que le texte ait été lu et retenu par plusieurs lecteurs (le processus de sélection de Prem’Edit implique un comité de lecture citoyen de cent-vingt personnes) procure une petite satisfaction, un sentiment de légitimité plus fort que le retour d’un proche sur un manuscrit.

    Une fois sélectionné, mon texte a été jugé abouti : je n’ai pas subi de demande majeure de modification, et j’ai pu faire les fignolages que je souhaitais, librement, jusqu’au BAT. C’est appréciable.

    Ensuite, concernant la couverture, j’ai fourni l’illustration (aquarelle faite par mon beau-père, comme pour Moul€ Fric) et Prem’Edit a réalisé la mise en page, je la trouve réussie.

    Dès la publication, Prem’Edit m’a fourni un format ePUB pour que je puisse le soumettre à des chroniqueurs (sur la plateforme Simplement Pro sur le conseil d’une auteure de Prem’Edit qui nous a tous mis en relation via un groupe privé Facebook) et a préparé un communiqué de presse, mais la maison étant encore jeune, le réseau reste à construire, c’est donc un peu tôt pour faire un retour sur la promotion et la diffusion.

    Comment vis-tu ton activité d’auteur ? L’exerces-tu uniquement cachée derrière ton écran d’ordinateur comme je l’ai longtemps fait ou vas-tu dans des salons à la rencontre du lecteur ?

    Je suis d’un naturel communicant, pour Moul€ Fric, j’avais fait quelques salons et c’était vraiment excitant de rencontrer voire de convaincre des lecteurs potentiels d’acheter, puis de recevoir leurs impressions après lecture. Mais c’était il y a dix ans, et depuis, je me suis laissé dire que la révolution technologique était entrée en Littérature : les réseaux sociaux sont omniprésents, des booktubers vivent de leurs activités… bref, je ne sais pas trop comment m’organiser et m’y prendre pour faire connaître le roman mais suis ouvert à tout. J’avance au jour le jour. Je compte beaucoup sur le hasard. Et les belles rencontres. Comme la nôtre ;-)

    Ressens-tu une émotion particulière lorsque quelqu’un lit un de tes livres ou lorsque tu découvres une chronique ?

    Ah oui ! Je suis vraiment très ému… et attentif. Je sais qu’Un secret halo de rose est un roman clivant… qui peut plaire mais aussi lasser. Autant lors de mon premier roman, j’avais veillé à ne décevoir personne, à arrondir des angles que j’avais aiguisés en première intention, au risque de me compromettre un peu (ne pas vouloir déplaire n’a jamais garanti de plaire), autant là je ne me suis pas bridé sur le style et les égarements volontaires ; j’ai conscience que le récit peut surprendre voire agacer, alors forcément je guette les retours.

    As-tu un lecteur privilégié dans ton entourage ?

    J’en ai plusieurs, j’ai cette chance, dans le cercle familial, mais ce n’est jamais évident de savoir interpréter leurs remarques et de les prendre en compte pour faire progresser un texte.

    Si tu étais un livre, ou un personnage de roman, qui serais-tu Léonnic Asurgi ?

    Si j’étais un personnage, je serais sans aucun doute un mélange de Samuel Polaris (ou de tout personnage de JP Dubois) pour son côté obsessionnel, un peu dérangé, plutôt rigolo (souvent malgré lui) et du personnage principal de Je vais mieux de D Foenkinos pour cette anxiété qu’il combat au quotidien. Maintenant, qui j’aimerais être ? Si j’étais un livre, je rêverais d’être le polaroman La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil de S Japrisot, pour son inclassabilité et sa détermination ostensible à ne rentrer dans aucune case (suis un tantinet claustrophobe…).

    L’écriture est-elle ton activité principale ? Exerces-tu une profession ou d’autres passions ?

    Je regarde amoureusement ma fille grandir, je suis ingénieur dans l’Industrie, j’ai repris le tennis en compétition depuis une opération salvatrice de ma hanche (qui a eu lieu le fameux jour du match de la remontada et dont la convalescence m’a permis de finaliser le roman) et, donc, « heureusement », les caprices de mon sommeil détraqué m’offrent la possibilité d’écrire.

    Être auteur ou écrivain est un métier particulier, comment cela se passe-t-il avec ton entourage ? Il te soutient et s’intéresse à ton travail ?

    Mon entourage est compréhensif, m’encourage, me relit, me critique, pas toujours positivement, ce qui est une chance. Je pense même avoir transmis le virus de l’écriture à ma fille.

    Tu le sais aussi bien que moi : écrire implique une gestion des priorités et du temps minutieuse et hyperactive : je reste vigilant à ne pas troubler l’équilibre familial.

    Enfin, je te laisse le mot de la fin. Tu as carte blanche.

    Nous ne nous connaissons pas encore, mais tes questions sont malicieusement séquencées, éloquentes de personnalisation au texte que tu as lu, avec sensibilité, elles mettent en avant ta générosité, ton altruisme et une forte empathie. Alors je saisis cette carte blanche pour te dire merci, et aussi pour un défi, lancé à tout lecteur de cette page : en l’honneur de Chris, de son site, et aussi en clin d’œil à tous ces auteurs de l’ombre que nous sommes, merci de la faire rebondir le plus possible : la liker, la tweeter, la re-tweeter… et m’empresse de ce pas d’aller désormais piocher une autre Carte, Noire celle-ci (besoin de caféine, là ;))

    Pour l'anecdote, Léonnic Asurgi me l'a confié. Tel Batman, il porte un masque, à savoir son nom d'auteur, un pseudonyme qui s'avère être un mystérieux anagramme. 

    N'hésitez pas à découvrir la plume de Léonnic Asurgi avec ce texte très court :

    Footaises, Léonnic Asurgi

    Le site de Léonnic

    La page Amazon de Léonnic

    Textes de Léonnic sur Short-Edition


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  • Commentaires

    1
    Danebru.
    Samedi 13 Avril 2019 à 10:59
    Moderne et inspiré ce texte ne demande.a l auteur qu' une chose:continue.
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