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Le Huitième Sceau, Livre 1, Partie 2 : Les Impardonnés - Une suite rythmée et haletante
Titre : Les Impardonnés : Le Huitième Sceau - Partie 2
Auteur : Jean-Sébastien Simard
Genre : Fantasy
Numérique : 2,99€
Ma Note : 17/20
Hier, j'ai abordé le premier volet. Sans transition, je vais évoquer la suite. Rappel du syno qui est précisément le même que pour la première partie. En fait, ce deuxième volet est plus conséquent que le premier et vient le compléter. Ensemble, ils forment les deux maillons du Huitième Sceau.
Quatre criminels bannis de leur terre natale;
Trois soldats de l’Église;
Une prophétie poussiéreuse de deux mille ans annonçant la venue d’un enfant sacré qui aura le pouvoir de sauver le monde… ou de le détruire.
Ces sept personnages déclencheront une épopée qui bouleversera leurs vies, mais aussi celle de leurs deux continents.
Ainsi débute ce récit épique où les héros, comme le lecteur, seront inéluctablement entraînés dans un tourbillon de complots sordides, d’intrigues politiques et religieuses, d’humour, de magie et d’amour.
Le Huitième Sceau s'ouvre sur une prophétie qui annonce des bouleversements majeurs. À l'heure où cette dernière se réalise, les deux groupes rivaux entament une course contre la montre pour trouver cet enfant exceptionnel. Ce monde complexe, intriguant et palpitant, devient ainsi le théâtre d'une épopée qui changera l'avenir de tous.En fait, je n'ai pas grand-chose à dire de plus que je n'ai dit à propos du premier volet, qui semblait être un prélude à ce volet, qui est bien plus consistant en terme de lecture. Mais pas forcément en terme de contenu. La première partie ayant dévoilé une grande partie du voile qui recouvrait son univers, la deuxième partie est plus propice à l'action et à un rythme soutenu qui nous emmène à suivre les différents protagonistes à la poursuite des huit sceaux qui les mènent vers l'Enfant Sacré.
On s'habitue aux petites imperfections de l'auteur dans ce nouveau volet. À vrai dire, elles s'étiolent peu à peu, on sent qu'au fur et à mesure de l'écriture, il trouve sa marques. Mais surtout, on voit sa pensée s'affiner et s'approfondir peu à peu. Une différence toutefois par rapport à la première partie. La dualité est plus prégnante dans ce volet. Les héros, à savoir les Impardonnés, qui passent pour les méchants aux yeux de l'Église Bebbhionnienne, mais pour les gentils aux yeux des lecteurs, n'hésitent pas à faire couler le sang, et ne sont pas aussi gentils et purs qu'ils souhaiteraient l'être alors que les soldats du Rosier (à savoir Benedig, Garan et Gordred) ne m'ont pas paru si démoniaques que ça, au contraire de Morganor Médisse.
Cependant, dans les deux camps, de belles valeurs sont clamées haut e t fort, mais pour atteindre leurs objectifs, ils ne se gênent pas de tuer ceux qui se dressent sur leur chemin. Beaucoup d'innocents meurent pour voir la prophétie s'accomplir.... Nul doute que l'Enfant Sacré est censé apporter cet équilibre qui manque à ces deux camps qui s'opposent et qui m'ont paru être les deux faces d'un même miroir.
En tout cas, une suite digne de ce nom qui donne envie de lire le reste. C'est génial ! Bravo encore monsieur Simard, et merci pour ces bons moments !
Tags : fantasy, prophétie, bannis, religion
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