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Le cinéma de Marie Highfield : la naissance du septième art
Titre : Le cinéma de Marie Highfield
Auteur : Laura Bridgton
Genre : Littérature sentimentale
Nombre de Pages : 150
Numérique : 2,99€ Broché : 9,99€
Ma Note : 16/20
Voilà un livre que je n'avais pas prévu de lire, pour la simple et bonne raison que je n 'en avais pas entendu parler avant qu'il ne me tombe entre les mains il y a trois jours, à savoir à l'occasion du salon de l'autoédition de Pierre Bénite. Comme j'aime le cinéma, j'ai rapidement avalé les quelques cent cinquante pages qui composent ce roman. Syno.
Paris, 1895. La projection d’un film déclenche chez Marie Highfield, une petite fille espiègle, la vocation d’écrire des histoires pour le grand écran. Devenue adulte et en âge de se marier, ses parents s’y opposent.
Qu’à cela ne tienne ! Il en faudra beaucoup plus pour décourager cette passionnée de cinéma.
À travers l’avènement du septième art et l’amour d’un jeune journaliste américain, cette pionnière va se battre contre les conventions sociales de l’époque pour devenir une scénariste reconnue à Hollywood.Comme vous pouvez vous en douter, ce livre est une sorte d'hommage au cinéma, un art qui semble cher à l'auteur. Rapidement, nous nous mettons à suivre le parcours de Marie Highfield, éprise pour le cinéma alors qu'il n'en est à qu'à ses balbutiements. En parallèle, nous découvrons le parcours de Ben, un futur journaliste lui aussi sous le charme de cette création si prometteuse.
Une romance va servir de fil conducteur à ce roman mais elle ne prédominera jamais sur le récit. L'auteure s'engage d'abord à souligner la détermination, le courage et la passion de son héroïne avant qu'elle ne se consente à lui glisser la bague au doigt. Ce livre ne dépeint pas qu'un amour presque irrationnel pour le cinéma. Ce qui le rend justement intéressant. Laurie Bridgton a eu le souci d'apporter des références culturelles et historiques afin de donner du crédit et du corps à son histoire. Ainsi, sur un fond de grand écran, nous avons des réflexions sur le féminisme, le rôle de la femme dans la société à cette époque, la vision du métier de scénariste et notamment d'indépendant, la percée du communisme dans la civilisation américaine. De nombreux thèmes sont évoqués. Certains sont effleurés, d'autres mis en avant alors qu'il faut parfois lire entre les lignes pour deviner la pensée de l'écrivain.
L'histoire d'amour ne prend pas le dessus sur le reste de l'histoire et l'immersion de Marie Highfield dans cet univers est plutôt bien réussie. Les chapitres sont courts et se lisent à toute allure. La plume de l'auteure est agréable, même si quelques coquilles et quelques oublis de tirets cadratins font défaut au niveau de la forme. On ne s'ennuie pas. Si je devais tout de même émettre une petite déception, je dirais que la narration va vite, trop vite. J'aime ce genre de récit rythmé, je ne le cache pas mais parfois, j'ai trouvé qu'on allait vite dans le temps et que l'histoire aurait pu compter quelques chapitres de plus sans y perdre en intensité. C'est ce qui fait que je mettrais un 16/20 alors que je pense que j'aurais facilement pu lui mettre un 18-19/20 s'il y avait eu moins de coquilles et un peu plus de contenu à certains moments clés de l'aventure cinématographique de Marie Highfield.
En tout cas, j'ai lu le livre en deux jours. Autant vous le dire, j'ai quand même adoré et je le recommande. Un dernier petit problème, je trouve que la couverture du livre ne met pas totalement en valeur le trésor qui se trouve à l'intérieur. Je ne dis pas qu'elle n'est pas jolie mais il lui manque un petit quelque chose pour vraiment sublimer l'histoire qu'elle contient. Ce n'est que mon avis et je sais que l'aspect extérieur joue beaucoup sur le désir des lecteurs.
Merci à Laura Brigton pour cette charmante lecture !
Tags : cinéma, roman, autoédité, romance, historique
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Commentaires
2Den NiLundi 4 Décembre 2023 à 15:19L’industrie du divertissement est toujours prête à accueillir tous ceux qui viennent du cinéma https://french-streaming.video
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problème, je trouve que la couverture du livre ne met pas totalement en valeur le trésor