• Uderzo, L'Intégrale (1953 - 1955 ) : L'éclosion d'un dessinateur

    Titre : Uderzo, L'Intégrale - Années 1953 - 1955

    Auteurs : Philippe Cauvin et Alain Duchêne

    Genre : Bande Dessinée

    Broché : 69€

    Ma Note : 18/20

    Aujourd'hui, je vais faire une entorse à la règle qui voulait que je ne chronique que des auteurs auto-édités, ou méconnus on va dire. Je me suis attaqué donc à un bel ouvrage qui m'a été proposé par le site Babelio gratuitement. En premier lieu, je les remercie chaleureusement car le livre est quand même beau et s'intègre dans une belle collection.

    Je ne vais pas vraiment dévoiler de synopsis ou de résumé. Tout ce que je peux vous dire, c'est que quand j'ai fait défiler la liste des ouvrages qu'il fallait choisir dans le cadre de l'opération Masse Critique, sélectionner ce bijou a représenté une évidence. J'ai grandi en lisant, en relisant et en rerelisant à volonté toutes les BD d'Astérix et Obélix. Inévitablement, il était difficile de ne pas profiter de l'occasion de découvrir une partie du travail du dessinateur emblématique des Gaulois les plus célèbres de France. Oui, en effet, je dois l'admettre. Pour moi, Uderzo m'évoquait Astérix et Obélix, rien de plus.

    Ainsi, en me plongeant dans ce volume qui retrace deux années de travail d'Albert Uderzo, j'ai pu admirer quelques-unes de ses planches qui avaient été dessinées avant l'apparition de Panoramix et de sa potion magique. J'ai été agréablement surpris de découvrir des planches réalistes retraçant certaines périodes de l'histoire de l'humanité (guerres du Viet-Nam, Napoléon, Révolution Française, etc.), mais aussi des bandes dessinées plus légères et publiées dans des hebdomadaires en Belgique.

    Grâce à ce volume, on peut vraiment cerner l'homme qui se cache derrière les dessins d'Astérix et d'Obélix, on obtient des anecdotes sur sa vie privée et sur ses intentions professionnelles. Uderzo n'était pas un fan de Tintin par exemple, pourtant, il a travaillé en collaboration avec Goscinny pour mettre au point une histoire dessinée dont le personnage principal semblait rappeler quelque peu le reporter globe-trotter. Cela dit, le duo imposait déjà sa patte.

    Ce volume permet de lire des planches où on sent déjà l'émergence des traits qui vont habiller les Gaulois et les Romains dans ce qui constituera certainement l'oeuvre principale de sa carrière. On reconnaît aussi la finesse des scénarios de Goscinny. Leur complicité m'est apparue évidente dans Jehan le pistolet.

    Parcourir ces planches a donc représenté un plaisir très agréable pour un lecteur comme moi qui est un fan inconditionnel d'Astérix et Obélix depuis mon enfance. D'ailleurs, à la fin du volume, on est déçu que ça se termine. On a envie de lire d'autres planches, de voir comment il va arriver à la naissance d'Astérix alors qu'il semble se diversifier avec brio au niveau du style. On aimerait aussi savoir ce qu'il a réalisé avant. Les pages sont agrémentées de quelques clichés de l'époque qui nous rappellent qu'Albert Uderzo a vécu un autre monde que le notre, et cela se ressent certainement dans ses dessins.

    Pour résumer, une belle satisfaction et un grand merci à Babelio !

     


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